La chronique d'Albert

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Friday, November 07, 2008

17/05/98

Compatibilité entre différentes écoutes Observations



On a longtemps cru que la disposition des enceintes acoustiques et de l’auditeur privilégié d’une écoute stéréophonique selon le triangle équilatéral bien connu conservait dans la zone d’écoute les mêmes possibilité de retransmission avec la même qualité quelles que soient la taille de la salle d’écoute et le nombre d’auditeurs. Cette erreur (car c’est une erreur) venait sans doute des conditions de nombreuses expérimentations effectuées avec des programmes musicaux qui souffrent très peu des distorsions d’espace éventuelles.
Par contre les programmes dans lesquels les places relatives des sources sonores sont importantes sont très affectés. Par exemple deux personnages dialoguant : la prise de son pour une écoute ‘ familiale ’ les situe normalement à 30 cm l’un de l’autre, les deux enceintes étant distantes de 1m 60 ; sur une écoute large, enceintes distantes de 4m, les deux personnages sont entendus à 80 cm l’un de l’autre ce qui n’est compatible ni avec la situation ni avec le jeu des comédiens et ceci quel que soit le lieu d’écoute dans la nouvelle zone.
La vitesse de déplacement des sources sonores est aussi multipliée. Un soliste ou un chanteur légèrement décentré est entendu nettement
décalé vers un des côtés.
Les programmes musicaux sont moins affectés, surtout les orchestres
qui souffrent moins à paraître plus larges. Par contre en musique de chambre un piano de 4m. de long ou un chanteur de la taille d’un gros sumo peuvent surprendre, plus grave (très grave) un quatuor dont les membres sont entendus trop loin les uns des autres perd de son unité et ce n’est plus la même musique etc.…
Ces distorsions se produisent évidemment quel que soit le système de prise de son : couples, M.S. ou monophonie dirigée.
Cette distorsion est évidemment réversible avec des inconvénients différents mais aussi graves.
La multiphonie multiplie d’autant plus ces distorsions
On peut en déduire, s’il fallait encore le prouver, que chaque prise de
son n’est valable que pour des conditions de diffusion bien précises et que la compatibilité des systèmes d’écoute demande à être étudiée sur de nouvelles bases
On peut supposer que la prise en compte insuffisante de ce phénomène a pollué les dernières expérimentations et démonstrations entreprises.
.
On peut aussi n’y attacher aucune importance mais alors qu’on ait la décence de ne plus se vanter d’une recherche de qualité


A. Laracine

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